Les marchés financiers restent chahutés, la planète réclame des réponses concrètes… et la forêt sort de l’ombre. En 2025, les Groupements Fonciers d’Investissement (GFI) s’affirment comme un placement pouvant diversifier un patrimoine, optimiser sa fiscalité et soutenir la transition écologique.
Investir dans la forêt en 2025 : pourquoi le moment est propice ?
Trois grandes tendances donnent aujourd’hui un coup de projecteur sur la forêt :
- Ressource bois sous tension : la construction bas carbone et la réduction des plastiques renforcent la demande de bois.
- Plus-value foncière : la forêt reste un actif tangible dont la valeur évolue favorablement sur le long terme.
- Objectifs climatiques : la neutralité carbone renforce l’intérêt pour les forêts, véritables « puits » de CO2.
Les GFI répondent à ces enjeux : mutualisation des risques, ticket d’entrée réduit et gestion professionnelle. C’est pourquoi investir dans un GFI peut être intéressant.
GFI : comment ça marche ?
Un Groupement Foncier d’Investissement est une société civile qui achète et exploite des forêts au nom de ses associés. Vous détenez des parts, et la société se charge de :
- sélectionner et acquérir des massifs variés ;
- établir un plan de gestion durable validé par l’administration ;
- organiser les coupes, replantations et ventes de bois ;
- développer des revenus annexes (chasse, récoltes, énergies vertes, écotourisme).
La diversification (plusieurs régions, plusieurs essences) et les assurances limitent les impacts potentiels des tempêtes, maladies ou incendies, tandis que l’investisseur reste à l’écart des contraintes opérationnelles. Vous trouverez davantage d’informations sur groupementforestier.org.
Trois sources de valeur : économique, fiscale, environnementale
- Performance économique Les revenus proviennent des ventes de bois et d’activités complémentaires. La valorisation des forêts s’inscrit dans une logique de long terme.
- Fiscalité avantageuse Certains GFI permettent de bénéficier d’avantages fiscaux, sous réserve du respect des conditions en vigueur et d’un engagement de gestion durable. Ces avantages dépendent de la réglementation en vigueur et du profil de l’investisseur.
- Impact environnemental La forêt capte le dioxyde de carbone et favorise la biodiversité. Les parts de GFI s’inscrivent donc dans une démarche de finance responsable.
Rendements et risques : garder les pieds sur terre
Rendements :
- Généralement réguliers mais modérés. La forêt est un actif de long terme, davantage orienté vers la valorisation du capital que vers le revenu immédiat.
Risques :
- Climat et santé des bois : les événements climatiques ou les maladies peuvent impacter la production. La diversification et les assurances atténuent ces effets.
- Liquidité : la revente de parts peut nécessiter un certain délai.
- Marché : les prix du bois et la fiscalité peuvent évoluer dans le temps.
Comme tout placement, un investissement dans un GFI comporte des risques. Il est recommandé de bien s’informer et, idéalement, de se faire accompagner par un professionnel avant toute décision.
À qui s’adresse un GFI ?
Principalement aux épargnants qui :
- souhaitent diversifier leur patrimoine hors marchés financiers ;
- peuvent immobiliser leur capital sur le long terme ;
- sont sensibles aux enjeux environnementaux ;
- cherchent à optimiser leur fiscalité dans un cadre réglementé.
Le GFI complète ainsi un patrimoine déjà composé d’immobilier et de valeurs mobilières.
Choisir un GFI en 2025 : les critères essentiels
- Localisation et qualité des massifs : privilégier des zones adaptées à la croissance forestière.
- Diversité des essences : combiner différentes variétés d’arbres pour équilibrer les cycles.
- Expérience de la société de gestion : une structure expérimentée apporte plus de stabilité.
- Labels et certifications : ISR, PEFC, FSC garantissent une gestion durable.
- Frais de gestion : les comparer selon les services proposés.
- Transparence : préférer les GFI publiant un reporting régulier et détaillé.
Passer à l’action : les étapes clés
- Déterminer le montant à investir selon son profil et ses objectifs.
- Comparer plusieurs GFI à l’aide de leurs documents officiels (DIC, rapports annuels).
- Vérifier l’éligibilité aux dispositifs fiscaux avec un conseiller.
- Procéder à la souscription des parts, qui seront inscrites au nominatif ou sur un compte-titres.
- Suivre le reporting annuel et garder une vision patrimoniale de long terme.
Conclusion : En 2025, le GFI peut associer diversification, gestion durable et contribution à la transition écologique. Cependant, comme tout investissement, il présente des risques. Il est donc conseillé de se rapprocher d’un professionnel pour évaluer la pertinence de ce placement au regard de sa situation personnelle.



